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Vray portraict de la V. M. Marie Liesse de Ste Thérèse de Luxembourg
- Auteur
- Auroux, Nicolas (162.-1676)
Vray portraict de la V. M. Marie Liesse de Ste Thérèse de Luxembourg
Marie-Liesse de Luxembourg, princesse de Tingry, épouse d'Henri de Lévis, duc de Ventadour, lieutenant général de Louis XIII pour le Languedoc, fonda le couvent des carmélites de Chambéry.- Auteur
- Auroux, Nicolas (162.-1676)
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S. François de Sales, evesque et prince de Genève
S. François de Sales, evesque et prince de Genève
Né au château de Sales en Haute-Savoie, évêque de Genève, écrivain. Fondateur de l'ordre de la Visitation avec Jeanne de Chantal, de l'académie florimontane avec Antoine Favre. Proclamé saint en 1665. -
Chambéry
- Auteur
- Merian, Matthäus (1593-1650) (Graveur)
Chambéry
La vue topographique est un genre qui se développe au XVIIe siècle, parallèlement à la cartographie et au goût pour le voyage. Cette gravure de Chambéry s'inscrit ainsi dans ce genre. Claude de Châtillon (sans doute pendant l'invasion de la Savoie en 1600-1601) et Pierre de Martellange ont déjà dessiné la ville au début du XVIIe siècle ; Giovanni Tommaso Borgonio en présentera également une très belle vue cavalière dans le Theatrum Sabaudiae, en 1682. Cette gravure de Merian, publiée en 1645, adopte le même point de vue que les autres images citées. La ville est représentée depuis une hauteur, côté quartier de Bellevue (si bien nommé !). Le château est donc à gauche, la cathédrale Saint François avec sa longue nef est bien visible et le faubourg Montmélian, à droite, entouré de fortifications, clôt l'espace urbain. Sur une colline, l'église de Lemenc est immense. Les fortifications sont bien visibles. Cependant, même si les monuments principaux sont bien à leur place, il se détache de cette gravure une impression presque archaïsante. Le traitement du tissu urbain avec ses petites maisons est très sommaire, les proportions entre les édifices et les habitations sont excessives, le paysage est traité de manière fantaisiste... L'estampe n'est pas signée, elle est extraite d'une édition imposante en 30 volumes parue à partir de 1642 : Topographia Palatinatus Rheni et Vicinarum Regionum, qui devait représenter toutes les parties du Saint-Empire Romain Germanique. Matthäus Merian est déjà un éditeur reconnu quand il se lance dans ce projet et il peut faire appel à un auteur de renom pour les commentaires en la personne de Martin Zeiller. Le succès sera immédiat et d'autres volumes concernant l'Europe s'ajouteront aux 16 premiers. Le volume 5 contient les vues topographiques de la Savoie.- Auteur
- Merian, Matthäus (1593-1650) (Graveur)
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Abbaye d'Hautecombe
- Auteur
- Borgonio, Giovanni Tommaso (1620-1683)
Abbaye d'Hautecombe
Cette vue cavalière de l’abbaye d’Hautecombe décrit avec exactitude le site tel qu’il se présentait au XVIIe siècle. Au second plan s’étend le lac du Bourget, puis, sur l’autre rive, les bourgs, mentionnés avec précision dans la légende en français : Saint-Innocent, Aix et la colline de Tresserve. Même si l’abbaye est alors en déclin et ne compte plus qu’une douzaine de moines, elle reste cependant prestigieuse, car elle a été la nécropole de la famille ducale au Moyen Âge (et le redeviendra au XIXe siècle). Le lieu est donc important pour la Maison de Savoie. D’ailleurs, en haut de l’image, les armoiries des ducs sont bien visibles, voire ostentatoires.
La gravure est extraite des volumes du Theatrum Sabaudiæ, qui présente tous les lieux notables du duché. La famille ducale commande cette œuvre de prestige à un éditeur renommé, Johannes Blaeu et la 1ère publication date de 1682. Son but est de convaincre les monarchies européennes, à travers la description des possessions savoyardes, de la puissance de la dynastie qui aspire au titre de roi.
Au-delà du succès éditorial, l’opération de séduction s’avérera concluante ! Le duc obtiendra le titre de roi en 1720…- Auteur
- Borgonio, Giovanni Tommaso (1620-1683)
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Montagnes qui bordent au sud-est la vallée de Chamouni
- Auteur
- Bourrit, Marc-Théodore (1739-1819)
- Wexelberg, F. G. (Graveur)
Montagnes qui bordent au sud-est la vallée de Chamouni
Horace-Bénédict de Saussure (1740-1799) et Marc-Théodore Bourrit (1739-1819) ont beaucoup œuvré à la fin de 18e siècle pour la reconnaissance et la popularisation du Mont-Blanc. Tous deux ont parcouru le massif (Saussure en atteint le sommet en 1787) et écrit des ouvrages de vulgarisation. Les deux hommes vont aussi collaborer pour la réalisation des volumes des « Voyages dans les Alpes », publiés entre 1779 et 1796. En effet, Saussure, l’auteur de cette somme scientifique, fait appel, entre autres, à Marc-Théodore Bourrit pour l’illustrer. Cette gravure en est extraite. La vue est frontale et présente le panorama au-dessus de Chamonix, depuis la vallée jusqu’aux sommets, dans un souci d’exactitude topographique même si le dessin est parfois maladroit. Les forts contrastes entre les parties claires et sombres mettent en valeur tout en les opposant, d’une part, la vallée cultivée où se trouve le village (et la vie paisible) et, d’autre part, les pics enneigés (et inhospitaliers). Une manière de traduire la fascination ressentie face à ces sommets qui commencent alors tout juste à être atteints par les premiers alpinistes !- Auteur
- Bourrit, Marc-Théodore (1739-1819)
- Wexelberg, F. G. (Graveur)
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Chamberi
Chamberi
Cette vue topographique de Chambéry reprend le même point de vue que plusieurs autres gravures du 17e siècle conservées dans nos collections. On reconnaît, à gauche, le château et à droite, le faubourg Montmélian. La ville, enserrée par ses fortifications et présentant un tissu urbain dense, est hérissée de clochers, aux proportions maladroites et le dessin, notamment celui du paysage est assez archaïsant. Toutefois, ces descriptions même approximatives sont précieuses pour les historiens. L’œuvre n’est pas signée, mais elle est sans doute due à Allain Maneson-Mallet (1630-1706). En effet, cet ingénieur et cartographe édite en 1683 une somme en 5 volumes, intitulée « Description de l'Univers, contenant les différents systèmes du monde » dont est extraite cette vue et pour laquelle il a lui-même dessiné la plupart des figures. L’ouvrage condense les connaissances géographiques de son siècle, parfois déjà obsolètes, mais son intérêt principal réside dans la richesse de son iconographie. Il sera d’ailleurs rapidement réédité et la vue présentée est extraite d’une édition allemande parue en 1719. -
Chamberi
Chamberi
Cette vue topographique de Chambéry reprend le même point de vue que plusieurs autres gravures du 17e siècle conservées dans nos collections. On reconnaît, à gauche, le château et à droite, le faubourg Montmélian. La ville, enserrée par ses fortifications et présentant un tissu urbain dense, est hérissée de clochers, aux proportions maladroites et le dessin, notamment celui du paysage est assez archaïsant. Toutefois, ces descriptions même approximatives sont précieuses pour les historiens. L’œuvre n’est pas signée, mais elle est sans doute due à Allain Maneson-Mallet (1630-1706). En effet, cet ingénieur et cartographe édite en 1683 une somme en 5 volumes, intitulée « Description de l'Univers, contenant les différents systèmes du monde » dont est extraite cette vue et pour laquelle il a lui-même dessiné la plupart des figures. L’ouvrage condense les connaissances géographiques de son siècle, parfois déjà obsolètes, mais son intérêt principal réside dans la richesse de son iconographie. Il sera d’ailleurs rapidement réédité et la vue présentée est extraite d’une édition allemande parue en 1719. -
Entrée des Français à Chambéry
Entrée des Français à Chambéry
Une foule joyeuse, pleine d'allégresse, accueille une armée disciplinée qui est invitée à entrer dans la ville : un pont-levis a été baissé, les étendards flottent au vent.
Que représente cette gravure ?
Dans la nuit du 21 au 22 septembre 1792, les troupes révolutionnaires françaises envahissent le duché de Savoie. Occupée puis annexée, la Savoie devient française sous le nom du « département du Mont-Blanc », et ce, jusqu’en 1815. Selon la légende, l’image représente ainsi l’entrée victorieuse des troupes françaises dans Chambéry le 23 septembre 1792, accueillies par des femmes et des enfants, qui dansent et qui chantent, tandis que l’armée sarde s’est repliée. La plupart des symboles révolutionnaires sont visibles, comme les cocardes sur les chapeaux, les bonnets phrygiens sur les étendards et, dominant tout l'espace, en haut des fortifications, un arbre de la liberté. L’image est extraite du journal « Révolutions de Paris ». On peut se demander si le dessinateur a déjà voyagé à Chambéry, tant il est difficile de reconnaître la ville ! Mais il confirme les témoignages des historiens : aucun combat n'a contrarié l'entrée de l'armée du général Montesquiou dans le duché.
Cette gravure est donc un témoignage rare de la Révolution en Savoie. Et même si le dessin est sommaire, avec une représentation grossière des montagnes, ce document est précieux pour l’histoire locale. -
Mandement de Monseigneur l'illustrissime et reverendissime évêque et Prince de Genève pour la publication du Jubilé accordé par N. S. P. le Pape Clément XIV
Mandement de Monseigneur l'illustrissime et reverendissime évêque et Prince de Genève pour la publication du Jubilé accordé par N. S. P. le Pape Clément XIV
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Château de Chambéry, côté Porte-reine
- Auteur
- Champod, Jean (18..-1891)
Château de Chambéry, côté Porte-reine
Le château des ducs de Savoie est un des éléments essentiels du paysage urbain chambérien. Il est étroitement lié à la prospérité de la ville depuis le XIIIe siècle quand il devient lieu de résidence de la maison de Savoie et centre de l'administration. Ces fonctions sont d'ailleurs encore celles assignées aujourd'hui au bâtiment puisqu'il abrite les services de la préfecture et du conseil départemental de la Savoie.
Ces derniers occupent les anciens appartements royaux, reconstruits et rénovés par étape, au cours du XIXe siècle, après les terribles incendies de 1743 et de 1798. L'aile du midi que l'on voit sur cette lithographie, est réaménagée à partir du Second Empire avec la construction du pavillon central surmonté d'un fronton et d'un escalier d'honneur permettant d'accéder à un jardin d'agrément réservé aux occupants de la Préfecture.
Cette lithographie a une grande valeur documentaire, car elle permet de connaître l'ordonnance de ce jardin très classique : sur une terrasse surélevée, deux grands parterres encadrent symétriquement un bassin circulaire. En dessous de la terrasse, une promenade ouverte au public permet de rejoindre le quartier Maché par un escalier construit au début du XIXe siècle. Le portail dit Saint-Dominique y sera transporté en 1892.
En 1997, un incendie ravage de nouveau cette façade, endommageant une nouvelle fois le dernier étage et les combles.- Auteur
- Champod, Jean (18..-1891)
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Fort l'Ecluse
- Auteur
- Albanis-Beaumont, Jean-François (1752-1812)
- Apostool, Cornelis (1762-1844)
Fort l'Ecluse
Le fort l’Écluse surplombe un défilé du Rhône sur la route reliant Lyon à Genève. Ce carrefour stratégique, à la frontière entre la France, la Suisse et la Savoie a été un enjeu et un lieu de combats jusqu’au rattachement de la Savoie à la France en 1860. Le site a tout pour intéresser le Chambérien Albanis-Beaumont (1752-1812) à qui l’on doit cette gravure, car cet artiste avait également une formation d’ingénieur et d’architecte. Cependant, cette vue ne se concentre pas sur le fort, c'est plutôt le paysage (et sa grandeur) qui est mis en valeur à travers l’étroitesse du défilé et la masse des rochers ; les quelques personnes sur la route semblent bien vulnérables ! On retrouve là des notions appartenant au répertoire romantique. Le pittoresque, le sublime et la place de l’homme face à la nature sont en effet des thèmes récurrents dans les œuvres du début du 19e siècle. Cette gravure paraît dans l'un des derniers albums publiés par Albanis-Beaumont en 1800.- Auteur
- Albanis-Beaumont, Jean-François (1752-1812)
- Apostool, Cornelis (1762-1844)
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Chambéry : fontaine des éléphants
- Auteur
- Deroy, Isidore-Laurent (1797-1886)
Chambéry : fontaine des éléphants
Cette étonnante fontaine commémore les exploits militaires du comte de Boigne en Inde. Inaugurée en 1838 quelques années après le décès du comte, généreux donateur de la ville de Chambéry, elle devient rapidement un emblème fort de la cité. Cette popularité est bien sûr due à l'originalité de la fontaine, dont la base comporte quatre bustes d'éléphants, surnommée aujourd'hui "les quatre sans culs".
La vue est dessinée par le lithographe Isidore Laurent Deroy (1797-1886), à la manière des "vedute" italiennes, en privilégiant un large cadrage, des détails soignés et des indications sur la vie quotidienne. Bien que l'objet de la gravure soit la représentation de la fontaine, le lithographe n'a pas résisté au plaisir de croquer l'animation paisible de la place : les familles en promenade, les femmes qui vont chercher de l'eau, les ouvriers au travail...
Cette restitution idéalisée nous renvoie à la finalité de cette image : mettre en avant le cadre de vie agréable de Chambéry afin d'attirer de potentiels visiteurs, amateurs de beaux monuments. Bref, de la publicité !- Auteur
- Deroy, Isidore-Laurent (1797-1886)
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Souvenir de la rue couverte,...
- Auteur
- Ayres, Pietro (1794-1878)
Souvenir de la rue couverte,...
Cette image représente la "rue couverte" dans le centre ancien de Chambéry qui abritait des boutiques en bois que l'on nommait "cabornes".
Il s’agit aujourd’hui de la place Saint Léger, dessinée depuis la rue Croix d’or, en direction de la rue Juiverie. L’effet de perspective est un peu distordu mais à droite entre les immeubles, on devine la rue Métropole. Un peu d’histoire…Les boutiques à cabornes sous la rue Couverte y furent placées pour la plus grande partie après la démolition de l'église St. Léger, par autorisation d'Amédée, comte de Savoie en 1409. Les cabornes seront en partie démolies le 1er mars 1826, puis le 16 mai 1827, comme l’indique la légende sous l’image. Sur un plan de Chambéry du 18e siècle, est indiqué l’emplacement de l’ancienne église Saint Léger situé rue Tupin (dont le nom a aujourd’hui disparu), dans l’alignement, on voit les boutiques à cabornes.- Auteur
- Ayres, Pietro (1794-1878)
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Glacier de Bionnassey
- Auteur
- Ostervald, Jean Frédéric, d' (1773-1830)
- Salathé, Frédéric (1793-1860)
Glacier de Bionnassey
Ce panorama du Mont-Blanc est celui que découvraient les voyageurs sur le chemin reliant le val Montjoie à la vallée de Chamonix par le col de Voza. Dès le début du 19e siècle, il est également emprunté par les premiers touristes à la recherche de points de vue exceptionnels et par les alpinistes qui expérimentent de nouvelles voies pour atteindre le Mont-Blanc. Le glacier de Bionnassay et les sommets qui le dominent, dans un environnement de haute montagne assez austère, sont représentés ici sans aucune rudesse. La présence d’un alpage où paissent tranquillement des vaches confirme cette impression. L’aspect velouté obtenu par la gravure à l’aquatinte et le choix des couleurs accentuent cette impression de sérénité. L’illustration, de grande qualité, est extraite d’un album publié en 1826 : « Voyage pittoresque dans la vallée de Chamouni et autour du Mont Blanc ». Il est illustré par 40 planches colorées. Les titres sont traduits en anglais car l’édition, très soignée, s’adressait aussi aux visiteurs d’outre-Manche, déjà nombreux dans les Alpes au début du 19e siècle. L’éditeur Jean-Frédéric d’Ostervald (1773-1850) a fait appel à des artistes paysagistes déjà reconnus pour dessiner ou graver les planches. Celle-ci est le fruit de la collaboration entre Jean-Frédéric d’Ostervald, qui est aussi dessinateur, et le graveur Friedrich Salathé (1793-1860).- Auteur
- Ostervald, Jean Frédéric, d' (1773-1830)
- Salathé, Frédéric (1793-1860)
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